Login

« Le Salon du végétal doit vivre ! »

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

PAR MARIE LEVAUX AU NOM DES EXPOSANTS DU STAND LANGUEDOC-ROUSSILLON ET EN TANT QUE REPRÉSENTANTE DE LA FNPHP LANGUEDOC-ROUSSILLON

Tout d'abord, merci à Bruno Picard dont la lettre (NDLR : voir la rubrique Opinion dans le Lien horticole n° 795 du 11 avril 2012, p. 6, ainsi que notre édito paru dans le Lien horticole n° 797 du 25 avril 2012, p. 3) a eu le mérite de susciter des réactions.

Si nous sommes aujourd'hui nombreux à partager ses réflexions sur la fréquentation du Salon du végétal, phénomène peut-être accentué cette année par la vague de froid et la difficulté à faire venir les acheteurs, il n'en reste pas moins que ce salon d'envergure internationale est le seul rendez-vous annuel de la filière dans l'Hexagone.

Nous n'avons pas le droit de laisser disparaître cet ambassadeur professionnel !

Il permet de rassembler les acteurs « directs » de l'horticulture, mais aussi tous les acteurs « complémentaires », je pense notamment aux structures représentatives, aux politiques, aux enseignants, aux journalistes, aux consultants... qui sont aussi nos relais auprès de la société civile et des consommateurs.

C'est aussi un lieu de « bouillonnement », de dynamique, d'ouverture, un creuset pour la filière avec l'organisation des conférences, des différents concours et des démonstrations.

De plus, nous reconnaissons que depuis de nombreuses années, l'équipe d'organisation innove régulièrement en offrant des nouveautés, des animations à destination des visiteurs, des pôles à thème...

Mais, visiblement, cela ne suffit plus. Il faut redonner un second souffle au salon et partir à la recherche des clés de la réussite.

Permettez-moi quelques pistes de réflexion :

– Ouvrir le comité d'organisation aux différents acteurs de la filière : producteurs des différentes régions françaises, acheteurs, professionnels du paysage, journalistes, consultants..., chacun pouvant être force de proposition et relais dans son domaine d'activité.

– Permettre aux exposants du salon de pouvoir participer activement aux différentes animations (ils sont souvent frustrés de ne pas pouvoir se rendre disponibles).

– Chercher comment le Salon du végétal peut redevenir un lieu de business.

– Les exposants doivent aussi mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour optimiser les contacts sur le salon. Savons-nous toujours optimiser notre présence sur notre stand (invitations, mailings, rendez-vous...) ?

– Choisir une bonne date : trouvons le bon compromis ! Contenter les pépiniéristes, les horticulteurs, les fleuristes, les visiteurs du Sud, ceux du Nord, les vacanciers de février, les autres salons européens... mission difficile mais pas impossible !

– Concernant le lieu, Angers est un pôle horticole reconnu, les structures professionnelles y sont présentes ainsi que les structures d'accueil. L'Anjou, en s'entourant d'autres régions, a toute légitimité pour continuer d'abriter ce grand rendez-vous.

Le salut du Salon du végétal tient à la volonté et à l'implication collective tout autant qu'à la somme des volontés individuelles.

Alors, militons tous ensemble pour que vive la filière végétale !

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement